Khruangbin billets et dates
Bien qu'originaire du Texas, Khruangbin joue une musique loin de ce que pourrait écouter un cowboy du sud des Etats-Unis. Le trio basse, batterie, guitare est plutôt du genre à flirter avec une musique instrumentale psychédélique mélées d'influences funk, orientales et thaï ! Ca groove cool chez Khruangbin et on vous conseillera d'aller les voir lors de leur prochain concert à Paris : les 4 & 5 novembre 2024 à L'Olympia.
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Khruangbin
L'Olympia, Paris - France Complet -
Khruangbin
L'Olympia, Paris - France Complet
Plus d'informations à propos Khruangbin
"A La Sala" (Dead Oceans) c’est un retour aux sources pour le trio américain, nécessaire pour prendre du recul et aller plus loin en suivant ses propres règles. Ce nouveau disque prolonge le mystère et la sacralité essentiels à l’approche qu’ont Kruangbin d’aborder la musique. Si "Mordechai", sorti en 2020, était le dernier album studio que Khruangbin a réalisé sans collaborateurs, un disque festif qui a contribué à faire connaitre leur musique à un large publique, alors "A La Sala" en est la suite plus posée, le lendemain matin réfléchi. Il offre un aperçu des richesses qui alimentent la vision de Khruangbin, une ré-imagination et un ravitaillement pour le long voyage à venir. "A La Sala" réduit le monde de Khruangbin pour mieux le faire grandir, une stratégie créative tournée vers l’avenir.
La notion de collectif musical est au cœur de l'ADN du trio, forgé au fil des années dans le creuset culturel local-mondial de Houston, définit le son unique du groupe, ne ressemblant à personne d’autre qu’à lui-même. Une cascade de mélodies réverbérés émane de la guitare électrique de Marko, dansant doucement autour des triangles minimalistes presque dub de la basse de Laura Lee, tandis que la batterie de DJ contient l’ensemble et le déploie dans un mouvement de danse imparable. Il y a une réelle fraîcheur dans l'interactivité instrumentale de "A La Sala", moins préoccupée par l'exploration de nouvelles frontières que par une plongée, un désir profond de célébrer les merveilles du monde extérieures. Là où les albums précédents s'efforçaient d'explorer les marges polyglottes de la musique, de telles recherches sonnent désormais comme des intimités chéries. Ici, les points de référence sonores de Khruangbin, qu'il s'agisse de bandes sonores de films western spaghetti ("Fifteen Fifty-Three"), de discothèques ouest-africaines ("Pon Pón"), de fantasmes G-funk ("Todavía Viva"), de moments de danse dans son salon (le premier single, "A Love International"), ou même de sons ambiants (sur "Farolim de Felgueiras" et tout au long de l'album), sont profondément enracinés. Cet album est à leur image ! Uniques et immenses (et toujours en expension), ambitieux et déterminés.